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Mr et Mme Très Bien Elevés
19 avril 2007

Dessinée...

Je ne connais pas le nom de cette jeune fille aux cheveux roux et bouclés, à le peau laiteuse et à la cambrure bien dessinée, qui partage plusieurs de mes cours en amphi... Ses regards intrigués par ma présence se prolongent de façon démesurée... Et si je lui demandais?
Elle aimerait sans doute. Ce qui me le laisse penser? Ses chaussures noires vernies à talons hauts, dignes des scénarios érotiques les plus suggestifs, contrastant délicieusement avec son jeune visage et ses manières encore naïves... un composé de virginité et de perversité... j'adore!
J'aimerais la dessiner. Je ne sais pas si j'oserais lui demander... Dessiner des modèles nus me manque, et elle aurait assez de sensualité  pour faire tourner mes crayons et ma tête.
Je lui demanderais de s'installer nue sur le canapé en cuir, un drap dissimulant ce qu'elle n'oserait pas d'abord me montrer, et je la croquerais courbe après courbe, avec intensité... ne pouvant sentir à mon regard que l'impression étrange d'être transpercée, elle rougirait: je farderais mon dessin de ces couleurs évocatrices, puis lui montrerais. Elle serait troublée... et m'offrirait l'occasion d'en profiter.
Deuxième pose, je suis obligée de la toucher, pour disposer son poignet sur sa gorge, lever un peu sa cuisse tendre et douce... La caresse de mes mains serait subtile, elle ne saurait pas au juste quelle serait ma volonté. Cette indécision serait peut-être à la source d'une moiteur que je devinerais... Ses yeux se feraient plus noirs en se perdant dans mon regard aux airs passionnés, mais pourtant absolument concentré sur ses formes délicates et affamantes... mes crayons virevoltent, ils s'animent de mon absorption dans cette tendresse timide et charnelle. Elle ressent mon envie de la saisir sur le papier, et à la fin de mon dessin acharné, elle demande elle-même à ôter le drap qui dissimule sa pudeur...
Lentement, le drap dévoile l'intérieur d'une cuisse marmoréenne, puis la tendresse d'un rose onctueux qui vire peu à peu à l'écarlate... Un bouton arrivé à maturité, tendre et arrogant dans toute la jeunesse du désir qui le dresse légèrement, surplombant de délicats pétales humidifiés par une mystérieuse rosée, le tout noyé dans un écrin finement bouclé... Ses jambes écartées sont atrocement provocantes, offertes comme une promesse de savoir-faire de putain, et leur ouverture s'agrandit à mesure que mon regard pèse sur elles, descendant jusqu'aux chevilles délicates pour remonter vicieusement vers le sexe trempé, fascinant. J'ai un peu honte de la regarder, mais j'y prends un tel plaisir qu'il est dur de m'arracher à la contemplation et à l'impérieuse envie de la dévorer, de la lécher furieusement, tendrement...
Je saisis sa main moite, et la dirige vers son sexe  qu'elle m'offre avec assurance tout en redoutant encore mes réactions... Je pose son poignet sur le pubis et dirige son majeur sur le point dressé, prenant soin de disposer l'annulaire et l'auriculaire sur sa lèvre brillante que j'effleure, si douce au toucher... Son regard est rivé au mien... je n'ose pas affronter cette invitation au crime, au sexe sauvage, pas encore, je veux que le désir devienne insoutenable pour elle, que mon regard l'ait enflammée jusqu'au point de non-retour, jusqu'au moment où elle obligera ma langue à la rafraîchir.
Son sexe et sa main forment un réseau particulièrement dur à reproduire pour moi, aussi dois-je porter mon attention tout particulièrement sur la zone la plus critique et douloureuse pour elle. Déjà, elle a du mal à tenir la position, ses doigts bougent, produisant un léger clapotis, et je suis obligée de les remettre en place à plusieurs reprises, délicatement, en me perdant tour à tour dans son sexe et dans ses yeux... Elle ne parle pas, mais son souffle me fait comprendre que mes effleurements lui sont insupportables de plaisir frustré...
Au bout d'une quinzaine de minutes, son corps esquissé apparaît nettement sur mon dessin, que je trouve assez réussi: je lui montre, et son visage se pare d'un masque de surprise et de désir mêlés. Je lui demande si elle peut continuer la pose, afin que je puisse approfondir certains traits. Perfectionniste, je tiens à ce que ce dessin soit la plus pure représentation du désir en attente, sous contrôle imparfait.
Il est temps de passer à la quatrième pose. "Lève-toi". Je la dirige contre le mur, pieds écartés, dos cambré, seins en avant. Je m'assois devant elle, sous sa chatte, et je me mets à dessiner frénétiquement les formes qui palpitent juste au-dessus de moi. C'est passionnant. J'espère qu'elle ne ruissellera pas sur mon dessin, à moins que... cela pourrait être la marque vivace d'un modèle qui aurait participé avec sa chair et son eau à l'entreprise de reproduction sensuelle de sa beauté.
Elle se crispe peu à peu. Le désir doit la saisir et l'empêcher de se détendre. Pour la mettre à l'aise, j'ôte ma longue tunique de dessin, et me retrouve nue face à elle. A son tour de me dévorer des yeux. Le modèle qui veut croquer son dessinateur, en voilà un retournement! Je me laisse capturer de bonne grâce par ses yeux affamés... Il est vrai que je n'avais pas promis de récompense à cette jeune fille. Peut-être oserais-je lui dire "Sers-toi!", à moins qu'elle n'ait imprimé auparavant l'empreinte de ses lèvres fougueuses sur ma peau moite de son désir... Une récompense en nature vaut bien son abnégation et son offrande d'un corps superbe... Et qui sait, peut-être les dessins se poursuivront-ils dans l'alcôve?

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Commentaires
V
oui, je suis d'accord avec Pygmalion :-)
T
Merci Pygmalion...
P
Bonjour<br /> Récits piquants et blog ludique<br /> Vous vous en tirez très bien ... <br /> lol<br /> à bientôt
Mr et Mme Très Bien Elevés
Mr et Mme Très Bien Elevés

Elle s'offre à lui... Il est à elle. Ils sont libertins. Ils ne se gêneront pas pour exciter même les bien-pensants.
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